Extrait de cours
3- Introduction
Pourquoi cette page alors qu'il existe un NIS-HOWTO fort bien détaillé, c'est justement parce qu'il était trop bien détaillé sans peut être aller à l'essentiel, j'avoue que je m'y suis un peu perdu, qui plus est il est peu "ancien" et aurait besoin d'un petit toilettage pour s'appliquer aux nouvelles versions de linux. Vous découvrirez dans ce HOW-TO, qu'il existe plusieurs types de NIS, le NIS traditionnel, le NIS+, mais aussi le NYS ! Pour ma part je me limite au NIS traditionnel, le tout testé sur un serveur et un client NIS Mandriva et/ou ubuntu.
4- Présentation
Admettons que vous disposiez de plusieurs postes linux connectés en réseau, vous êtes obligés de créer autant de comptes sur chaque machine que vous avez d'utilisateurs, le problème est que chaque utilisateur se retrouve avec une home directory différente sur chaque poste, mais aussi un mot de passe distinct, voire éventuellement un uid et gid différent. De même pour les fichiers /etc/hosts, quand vous rajoutez une machine, vous êtes obligés de modifier un à un tous les fichiers /etc/hosts de chaque machine. Avec un ensemble pareil, il est difficile de garder une certaine cohérence entre les machines, et c'est particulièrement déroutant pour les utilisateurs (mots de passe, homedirectory). D'où l'intérêt du domaine NIS, anciennement appelé YP (pour Yellow Page devenu marque déposée), dans un domaine NIS, on dispose d'un serveur NIS qui contient des fichiers de référence (appelés map), comme /etc/passwd ou /etc/hosts, les clients NIS vont consulter ces fichiers de référence. Ainsi si l'on rajoute un utilisateur sur le réseau, c'est uniquement le fichier de référence /etc/passwd du serveur qui sera modifié et distribué aux clients, on dispose donc d'un /etc/passwd identique pour tout le réseau qui se trouve physiquement sur le réseau, seul lui est modifié, le principe est le même pour les autres map disponibles (hosts, group, ...).
On verra par la suite que NIS s'utilise conjointement avec NFS (ou éventuellement l'automontage autofs). On présentera les deux méthodes, sachant que je préfère personnellement la dernière, car elle permet de pouvoir travailler en local sans le serveur NIS.
On suppose dans la suite des opérations que NFS ou l'automontage est configuré sur votre machine (en serveur et client), si ce n'est pas le cas, référez vous au document "mountage" en tout genre.